Vous avez l’intention de réaliser des travaux dans votre résidence principale, mais vous avez besoin d’un coup de pouce pour les financer. Plusieurs types d’aides existent. Voici les portes auxquelles vous pouvez frapper.
Les Espaces France Rénov’
France Rénov’ est votre nouveau service public gratuit et indépendant de la rénovation de l’habitat, porté par l’État avec les collectivités locales, et piloté par l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
L’Agence nationale de l’habitat – Anah
L’Agence nationale de l’habitat (Anah) encourage les travaux de rénovation et réhabilitation des logements en accordant des aides financières aux propriétaires occupant modestes et aux syndicats de copropriété.
Elle propose également aux propriétaires bailleurs privés un contrat pour faciliter la mise à disposition d’un parc locatif rénové à loyer abordable.
Elle participe aussi aux travaux d’amélioration de la sécurité, de la salubrité et de la performance énergétique du logement, ainsi qu’à son adaptation à la perte d’autonomie des personnes âgées ou handicapées.
Le montant varie en fonction de la nature et du prix des travaux ainsi que de vos conditions de ressources.
Où se renseigner ?
Contactez le 0 808 800 700 (service gratuit + prix appel)
ou www.france-renov.gouv.fr ou www.anah.fr
Pour constituer un dossier de demande d’aide :
se connecter sur le site www.monprojet.anah.gouv.fr
Les caisses de retraite
En fonction de leurs ressources, les retraités (locataires ou propriétaires) du régime général, agricole, des indépendants ou autres, peuvent obtenir une aide pour l’élargissement de portes, la pose de barres d’appui, l’isolation thermique et phonique, la plomberie, les sanitaires, le chauffage, le raccordement aux égouts, les revêtements de sol ou muraux.
Informez-vous auprès de votre caisse.
La caisse d’allocations familiales
Elle peut accorder un prêt à ses allocataires pour des travaux de rénovation, d’agrandissement ou d’amélioration.
La demande se fait auprès de la CAF de votre département.
Votre banque pour l’Eco-prêt à taux zéro
Accessible à tous les propriétaires d’un logement construit avant 1990, quel que soit leur niveau de revenus, il est octroyé pour un bouquet de travaux, pour atteindre un niveau minimal de la performance énergétique globale du logement ou pour réhabiliter un système d’assainissement individuel sans consommation d’énergie.
Vous devez en faire la demande à votre banque, si elle a signé la convention Eco-PTZ avec l’État.
Le prêt social location-accession (PSLA)
Le PSLA est réservé aux foyers modestes primo-accédants et permet de devenir propriétaire de sa résidence principale (logement neuf uniquement) pour la première fois sans apport au sein d’un parcours sécurisé (sécurisation HLM).
Le PSLA repose sur 2 étapes : la phase locative et la phase d’acquisition.
Le taux d’endettement du foyer ne doit pas dépasser 33% des revenus. Il donne droit à une éxonération de la taxe foncière durant 15 ans après la date de construction du logement.
L’aide MaPrimeAdapt’ à compter du 1er janvier 2024
Sous réserve de l’adoption des textes en cours.
L’aide MaPrimeAdapt’ financera la réalisation des travaux d’adaptation du logement pour les personnes âgées et celles en situation de handicap.
Les travaux d’adaptation financés par MaPrimeAdapt’ concernent, par exemple, le remplacement de la baignoire par une douche de plain-pied, l’installation d’un monte-escalier électrique, la pose de mains courantes, l’élargissement des portes, l’adaptation des revêtements ou encore l’accès direct au logement.
Les travaux s’adaptent en fonction des besoins spécifiques qui seront préconisés dans le diagnostic logement autonomie.
Un accompagnateur AMO (Assistant à maîtrise d’ouvrage) vous assiste obligatoirement pour vous aider à définir votre projet de travaux et vous accompagner dans sa réalisation.
MaPrimeAdapt’ peut financer 50% ou 70% de vos travaux en fonction de vos ressources.
> Vous êtes propriétaire de votre logement ou locataire du parc privé et vous avez informé votre bailleur de votre volonté d’effectuer des travaux d’adaptation à la perte d’autonomie
> Vous ou un membre de votre foyer :
• est âgé de 70 ans ou plus
• OU est âgé de 60 à 69 ans sur condition de GIR
• OU a un taux d’incapacité supérieur à 50% ou bénéficie de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH)
> Votre revenu est classé dans la catégorie ressources
« modestes » ou « très modestes »